Ike Cuba

Los danos-Les dégâts

posté le 17-09-2008 à 06:54:50

IKE Guardalavaca

 

Dimanche 11h30, je monte dans la guagua qui va me conduire dans une école primaire située à Guardalavaca, 17 kms de la maison où je loge. Dans le bus montent principalement des femmes avec leur enfants et des personnes agées. Les hommes restent sur place. Plus vaillants, plus inconscients, je ne sais pas. La majorité des personnes restant sur place non jamais connues de cyclone. En effet, le dernier cyclone qui passa dans la région c'était il y a une quarantaine d'année. Après s'être arrété à plusieurs reprises pour évacuer la maximun de gens, nous arrivons à destination. L'école, de construction solide, ne comptant pas d'étage, n'est pas de dernière jeunesse. Toutefois, faite de béton elle offre une protection adéquate. A l'entrée, les gens se massent devant une table faisant office de bureau où un individu noten scrupuleusement les identités de chacun au moyen de la carte d'identité individuelle ou passeport pour mon cas. A ce moment on nous assigne une classe. Nous sommes "casés" par quartier. Ainsi les gens ne connaissent et les longues à passées seront moins ennuyantes. Dans la classe où je devais me rendre se trouve entassés dans un coin les tables et les chaises des élèves. La classe fait environ 25 mètres carrés. Nous sommes environ une soixantes dont une bonne trentaine d'enfants dont le plus jeune est une petite fille de quelques mois. Les autorités attribuent un matelat une place (sorte de paillasse de 5 centimètres d'épaisseur) pour chaque enfant. Les gens s'installent d'emblée sur les chaises et commencent à attendre. Une partie du sol de la classe est mouillé. Les gens ne voulant quitter les chaise de peur de rester debout interdisent l'installation des matelats. Je me permets donc de prendre les choses en main et de commencer à déplacer les chaises et tables vers l'endroit mouillé afin que les matelats soient installés au sec. 15H30, je me rends avec ma compagne dans le réfectoire. Après avoir attendu en ligne quelque temps nous réussissons à obtenir un ticket qui nous donne droit à un plateau repas. Il s'agit d'une boulette de farine de maïs, une de riz, d'un peu de sauce où nage dans une grande solitude quelques haricots noirs, le tout accompagné d'une tranche de cornet de beef. Les enfants en bas âge ont droit à du lait. Après ce copieux repas nous décidons de faire un petit tour vers les hotels Club Amigo et Las Brisas. 

le vent s'est levé, le ciel noirci de plus en plus et la pluie s'intencifie  de minute en minute. 1 bonne heure de promenade, le visage fouetté par la pluie dont le violence naissante du vent rend désagréable. C'est mouillés jusqu'aux os que nous réintégrons notre refuge vers les 19h30. Nous attendons dans la pénombre car il n'y a pas de courant dans les classes. Les fenêtres qui comme partout à Cuba n'ont pas de vitres mais des plattes de bois laissent passer le vent qui de plus en plus fort arrive à faire entrer la pluie dans la classe. Rapidement le plancher aux abords des fenêtres se remplit d'eau. Les gens qui au début avaient tenté de prendre un peu d'aise sont obligés de se réfugier vers le mur opposé aux fenêtre, ce qui réduisait considérablement l'espace vital de chacun. Nous pouvions dire alors que nous étions une soixantaineassis où allongés sur les matelats sur un espace de 15 mètres carrés. Aux alentours des 23 heures, IKE était présent. La police, sur place annonce alors l'interdiction formelle de sortir de dehors sous peine d'amende. A entendre les lattes de bois aux fenêtres pourtant consolidées pour la cause grincer et bouger avec une telle violence et la pluie transformée en bruine par le vent infiltrer en force, je doute fort que quelqu'un eut envie de faire une promenade nocturne. C,est donc dans l'obscurité totale que nous attendons l'acalmie provoquée par l'oeil du cyclone. En effet, les toilettes étant à l'extérieur et le nombre d'enfants important, il était important qu'un interlude pipi arrive. C'est vers deux heures du matin, l'oiel du cyclone par sa présence nous autorise à nous livrer à un besoin naturel. Le calme plat, plus de vent, plus de pluie. Une chaleur douce qui toutefois nous laissait frissonner. Dehors, les yeux levés vers un ciel obscure, jamais je ne pouvais penser être au beau milieu d'un tel phénomène. Enfin après ma visite aux toilettes, je pouvais me venter un peu ironiquement d'avoir pisser dans l'oeil du cyclone. Une bonne heure après, le vent se relève accompagné de la pluie. Même violence. Le toit de l'école n'en peu plus. S'il résiste au vent, il laisse libre entrée à la pluie. Et petit à petit le toit se met à coulé. Sur les matelas. Chacun y va d'ingéniosité pour protéger du mieux qu'il peut sa progéniture. La nuit s'achève sous la pluie et le vent sans pouvoir dormir vraiment. Il est 9 heures ce matin et chacun va essayer d'avoir de quoi se nourrir. Il n'y a rien de prévu au menu. Ni café, ni pain  ni autre aliment. Le plus grave c'est qu'il n'y a rien non plus pour tous ces enfants en bas âge. Maintenant la classe est parfaitement infiltrée par l'eau de pluie qui se déverse par les diverses fuites du plafond. Tout est mouillé. Impossible de rester ici confiné dans cet espace restraint jonché de matelats détemprés. Il y va d'un problème de salubrité. Nos décidons donc comme une bonne majorité des gens en colère par l'absence d'aliment pour leurs enfants de quitter les lieux. C'est donc un petit groupe d'une trentaine de personnes qui quittent cet endroit de protection. Dans mon petit groupe nous sommes quatre. deux femmes, un enfant de 2 ans et moi même. Chargé d'un sac de voyage où se trouvent les effets de l'enfant et ma valise où se trouvent nos effets personnels. Nous nous renseignons sur les possibiltés de prendre la guagua pour revenir dans notre village. Malheureusement, aucun service en commun n'est assuré. Il semblerait que les autorités aient tout fait pour s'assurer que Ike ne ferait pas de victime mais a ommis d'assurer l'alimentation et le retour. Une chance peut être, une camionette de 9 place attent devant l'école. Après discussion, le chauffeur accèpte d'amener le petit groupe au village oì il vit. Les femmes et les enfants d'abord. Une chance la femme la plus agée du groupe avec l'enfant embarque. Difficile de faire cette vingtaine de kilomètres à piéds avec un enfant de deux dans les bras. Je profite du place dans le coffre pour y glisser ma valise. Je garderais le sac de voyage avec moi. Rassurer pour la femme et l'enfant je pars donc avec l'autre jeune femme à piéds. Nous sommes une bonne trentaine sur la route dont plusieurs femmes et leurs enfants moins chanceux. Sur la route c'est une désolation. Nous emjambons arbres de toutes sortes, fils électriques et autres pylonnes de ciment qui n'ont pas résistés à la carresses descructrice de Ike. Chacun y va de commentaires riant même mais sans se rendre compte des dégats subis par les propres et unique bien, leur maison. Au fil du trajet le groupe se réduit quand chacun arrive sur swon lieu d'habitation. Les sourires et rire se change par la consternation et les larmes. Certains voit leur maison amputée d'un ou plusieurs mur et d'une partie ou de le totalité du toit. D'autre ne voitent plus leur maison. Rien qu'un toit de débris ou sont absents télévision, frigo lit armoire, le tout bien écrasé par le toit et emporté par les vent. Je ne peux m'empêcher de prendre quelques photos en prenant soins toutefois de ne pas photographier de visage. En effet, la tristesse vécue à ce moment se reflète sur ces visages tristes et il aurait été indescent et irrespectueux de faire de cette tristesse un attrait quelconque pour une photo. 14 kilomètres plus loin, nous ne sommes plus que tous les deux car je me suis arrèté chez un étranger qui vit sur place et dot la maison totalement faite de ciment n'a subi aucun dommage. Il nous offre l'hospitalité avec un café et une crpe réconfortante. Toutefois, celui-ci fier de la solidité de sa maison se vantait et se plaiganit de la saleté que le cyclone avait fait sur ses murs et son plancher. Après avoir vu dehors les dégats subi par les cubains, je trouvais ses plaintes tout à fait disportionnées et je quittais les lieux avant de devenir impoli. Quel désolement, maintrenant à proximité de notre domicile, l'inquiétude se lisait sur le visage de ma compagne. En effet, sa maison est située dans une baie et si les montagnes qui l'entourrent offre un site d'une rare beauté, elles sont aussi un piège redoutable pour le vent qui s'engouffre dans la baie. Sur la route, bananiers, cocotiers et autres avocatiers ont tous subi le mème sort. Et c'est ainsi que je pu récolter bon nombre d'avocats dans une prespective de rationnement alimentaire très proche. Nous arrivons à la maison, quelle suprise, désagréable biensur. La moitier du toit en vibre de ciment est parti au vent, jonchant ainsi l'intérieur de la maison et le jardin d'innombrables gravat. Les murs de briques n'ont pas résité. La moitié de la maison manque à l'appel. Tout est trempé.  Après le choc émotionnel généré par la perte quasi total su seul bien que cette famille possède, nous commençons à faire le ménage, sortir les vétements mouillés, réinstaller de manière provisoire les lits qui, n'ont plus leur place deans des chambres qui n'éxsitent plus. Après avoir passer ma première nuit à la belle étoile, sur un matelas totalement trampé, je me lève et, l'esprit plus reposer je peux comptemler les dégats. Les coctiers, bananier du jardin jonchent le sol. Au moins les cocotiers ne seront pas morts en vain. leurs feuilles serviraont à édifier un nouveau toit sommaire en attendant les réaparations. Nous mettons aussi à l'oeuvre. Matelats et autres effets mouillés sont alors mis au soleil qui, heureusement ne manque pas de force et sèche rapidement tout ce qui est mouillé ecxeption des matelats, qui épais demanderont une semaine à sécher. Le linge est lavé sans cesse. Tout sans ecxeption est balayés, lavé, afin d'éviter toute proliferrstion de maladie. Nous n'hésitons pas non plus à passer à la douche. L'hygienne est importante.A partir de ce moment, le gouvernement représenté par des gens de quartier passe évaluer les dégats de chaque maison. Les employés notent scrupuleusement tout. Les matériaux arrivent au compte goute. Toutefois, vu la situation économique de l'ile, je me demande comment le gouverment arrive avec ce peu de moyen à être ommni présent. Il suffit de voir les dégats et le manque d'hygienne pour les habitants du Texas touchés eux aussi par Ike pour mesurer l'étendu de la catastrophe. Les États Unis si riches et puissants ne pouvant pas rivalisés avec Cuba pour la protection de ses habitants.

Étranger, j'ai vécu au plein milieu de la campagne cubaine au sein même de ma famille une aventure humaine que je ne suis pas prèt d'oublier. Maintenant je n'ai qu'une chose à faire. Quitter ce pays dévasté et retourner dans ce Québec riche et à l'abris des cyclone dévastateur. Non pas tel un capitaine qui abandonne son bateau avant son équipage mais pour éviter d'être une bouche de plus à nourir dans une période où l'alimentation est une denrée rare. Et partir, travailler, gagner quelques argents afin d'aider dans une proportion infime quelques gens qui n'ont pour se réchauffer que les rayons brulant du soleil tropical.

 

 

 

 

le début

 

Le début

 

L’éocle

 

Avant Ike

 

ca approche

 

Le début

 

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article